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JE

1 texte > 2 spectacles

Au plateau > Hors-les-murs

Belle-île-en-Mer, Août 1934. Les enfants du bagne brisent le mur d’enceinte pour fuir la barbarie des matons.

Iliens, touristes traquent les fuyards pour une prime de 20 Francs par tête…

Un seul enfant leur échappe. Nul ne sait ce qu’il est devenu. Nous l’appellerons JE.

Benoit Schwartz a écrit son cauchemar du bagne, sa fuite, la chasse à l’enfant...


 JE est l'âme de l'enfant, c'est de là que JE parle. JE n'explique pas, ne raconte pas, il témoigne, en poésie, d'un élan désespéré, d'une asphyxie. JE se jette dans les phrases en chaos, en brèche. Il y a des manques, des vides, du trop plein. Les mots sont chair à vif, ils cherchent l'air.


"Je voudrais que l'on sente ce souffle. Je voudrais que l'on sorte de ce texte comme d'une longue apnée, que l'on respire enfin à l'air… Libre."
B. Schwartz


La création des deux variations est le fruit d’une recherche artistique que Cécile Mangin et Benoit Schwartz ont menée sur le texte avec Stéphane Kerihuel, sur la question de la vibration et de son impact organique.

La langue de JE est dense et singulière. Elle est organique et métaphorique. Par sa résonnance, elle porte vers nous l’histoire des enfants. 

Selon la partition interprétée, les sens sollicités, la position du public, chacun des deux spectacles propose une nouvelle forme d'immersion, pour se trouver au plus près du cœur, aux sources du poème.

Dans les deux cas, le mouvement artistique tend vers la simplification du signe pour toucher la solitude de l’enfant, sa vulnérabilité, le vide cru.


Chaque spectacle est indépendant de l’autre.

JE

Au plateau

JE(se terre)

Hors les murs, dans le noir