Un enfant enfuit du bagne reste introuvable. S’il est vivant, est-il sauf ? Un enfant broyé, puis façonné par la barbarie des adultes, peut-il "se sauver" ? La géographie en question ici est intime, profonde. Elle envahit le plateau, comme une mer noire et froide, par temps de pleine lune. Elle n’accueille pas, ne rassure pas.
La guitare électrique, métallique, est l’écho de la schizophrénie d’un monde… EIle lance et relance la course… La lumière découpe le néant. Conscience symbolique du système, elle maintient, traque, s’insinue, oppresse. Le son fouille la profondeur du cauchemar, du souffle retenu, des limbes…
Aucun moyen d’en réchapper, même par le suicide, porte ouverte vers l'ultime liberté. L’âme de l’enfant est prise au piège.
La compagnie propose une deuxième variation JE (se terre) une expérience en immersion dans le noir, à l’écoute de l’enfant qui se cache et témoigne.
Spectacle à partir de 16 ans
Durée 45 minutes
Texte Benoit Schwartz publié dans la revue théâtrale FRICTIONS n° 24 – Janvier 2015
Musique Stéphane Kerihuel
Mise en scène Cécile Mangin
Avec Benoît Schwartz et Stéphane Kerihuel (guitare électrique)
Son Mael Bellec
Lumières Maurice Srocynski
Costumes Cécile Pelletier
Photos Christian Berthelot
Vidéo Studio Le Rocher
Production © Compagnie La Bao Acou, 2014
Coproduction Mil Tamm / Pays de Pontivy / Itinéraire bis (ADCA 22) / Scènes et territoires en Lorraine
Soutiens Bateau feu / scène nationale de Dunkerque (carte blanche) / Espace An Dour Meur de Plestin-les-Grèves (accueil en résidence)
Voir JE (se terre)